Des villes-éponges en devenir

Face à la crise climatique, l’adaptation des villes devient en enjeu de santé publique.
A Bruxelles, l’impact sanitaire des vagues de chaleur devrait au moins doubler dans les trente prochaines années.
Le chemin à accomplir vers la ville dite résiliente est vert, bleu et escarpé.

Au cœur de Bruxelles, la pluie s’est invitée en ce matin gris.
Un crachin de fin du monde irrigue le piétonnier de la capitale dont l’eau dégringole dans des réservoirs insoupçonnés. Ne plus perdre aucune goutte tombée du ciel !
C’est un des leitmotiv des villes-éponges du 21e siècle. Pour faire face, tour à tour, à des épisodes de sécheresse prolongés au printemps ou en été et à des régimes de pluies plus intenses en hiver (+ 41% en 40 ans), la Région bruxelloise a mis en œuvre depuis quelques années une stratégie de gestion intégrée des eaux qui porte ses premiers fruits verts.

Place Fontainas, le piétonnier a ensemencé une série d’arbres filtrants dans un nouveau rond-point aux formes organiques.

« Ces arbres vont jouer un rôle dans la retenue d’eau et dans le rafraîchissement du quartier grâce à leur évapotranspiration.

On va voir fleurir au printemps des parterres composés d’espèces brabançonnes sur cet ancien boulevard automobile.
Il fallait oser et Bruxelles ose,  » s’enthousiasme Anne-Claire Dewez, experte en charge des eaux pluviales chez Bruxelles-Environnement.

« C’est un super pari de combiner la réappropriation de l’espace urbain par les habitants à travers une approche intégrée forte entre les dimensions écologiques, sociales et économiques ».

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