Posé sur la plage, dans le jardin ou à la maison… le tapis Jackino est bien plus qu’un tapis d’éveil ! C’est aussi un petit coin de lecture pour les enfants plus âgés. Pour les plus aventureux, le tapis peut même devenir une île magique…

Comment est né Jackino ?

Audrey : L’idée de Jackino a émergé lors de mon premier congé de maternité, il y a 3 ans. Ayant grandi avec deux parents entrepreneurs et après une expérience de travail dans le monde de l’entrepreneuriat et de l’économie circulaire… j’ai eu très envie de me lancer et de faire quelque chose de mes mains.

 

 

En tant que maman, je me suis demandée ce qui manquait pour mon bébé, ce que je ne parvenais pas à trouver. J’ai débarqué dans le salon de ma maman, Dominique, en lui annonçant que j’avais une idée de tapis de jeu local et durable pour enfant.

Il a fallu un an pour mettre le projet sur les rails, prototyper, chercher des pistes de production… Après avoir trouvé l’atelier, testé les coloris, nous avons lancé le site internet. Jackino s’est concrétisé il y a plus ou moins deux ans !

 

 

Au départ, nous vendions surtout à des copines, de bouche à oreille. Au fur et à mesure, nous nous sommes adressées à des personnes que nous ne connaissions pas.

Aujourd’hui, nous fonctionnons comme une petite start-up. Nous gérons nous-même notre site internet, nous actionnons notre réseau lorsque nous avons besoin d’un service tel qu’un photographe, nous travaillons en petite production pour savoir si le nouveau produit plait à nos clients.

Comment fonctionne votre binôme ?

Audrey : Dans un premier temps, ma maman m’a accompagnée pour trouver des contacts en me laissant faire. Petit à petit, nous avons fini par travailler à deux, main dans la main.

 

Dominique : Nous sommes complémentaires puisqu’Audrey s’occupe de ce qui est réseaux sociaux, communication et le choix des tissus. Je m’occupe davantage de la partie production : achat et fabrication. Toutes les deux, nous souhaitions travailler avec des entreprises de travail adapté, même si c’était un défi de trouver une entreprise dans le domaine du textile.

Nous avons beaucoup travaillé dans la recherche de tissus, de matériaux durables ainsi que dans le choix denos partenaires partageant les mêmes valeurs.

Est venue ensuite la partie commerciale : comment faire connaitre nos tapis Jackino ? Nous vendons principalement en ligne mais nous sommes également présents dans une dizaine de points de vente, à Bruxelles et en Wallonie. Cela permet aux clients de toucher, de sentir et de voir nos tapis et pour nous, c’est l’occasion de développer un contact différent avec la clientèle et d’avoir un retour. Prochainement, nous commencerons à démarcher la Flandre.

Quelles sont vos perspectives ?

Audrey : C’est une bonne question parce que nous sommes dans une période cruciale dans l’histoire de Jackino ! Est-ce que nous voulons aller plus loin ou rester dans notre zone de confort ?

Nous avons différentes pistes mais rien n’est décidé à ce stade. Nous pourrions engager quelqu’un avec un profil complémentaire aux nôtres. Nous pourrions aussi produire dans des ateliers plus grands pour augmenter nos productions, tout en restant en Europe.

Dominique : Est-ce qu’on veut vivre du tapis ou développer d’autres articles ? Nous pourrions imaginer d’étoffer notre collection et d’en faire un concept éco-responsable dédié à nos petits.

Les années nouvelles sont souvent synonymes de challenge ! En tout cas, notre produit est aujourd’hui bien au point.

 

 

Qu’est-ce que l’accompagnement chez Groupe One vous a apporté ?

Audrey : J’ai eu mon premier contact avec Groupe One il y a 3 ans et nous sommes coachés par Christophe Heyvaert. Au début, nous nous sommes vus régulièrement. Nous nous rencontrions tous les deux mois, voire tous les mois. Pendant la covid, nous nous sommes entendus deux ou trois fois.

A chaque fois qu’on voit Christophe, nous ressortons avec la pêche !

Dominique : il est incroyable ! Il booste, il remet les idées en place, il ouvre des portes que nous n’osions pas ouvrir. Nous sommes tirées vers le haut. J’ai une grande expérience de l’entrepreneuriat mais son approche est tout à fait différente : il a la vision du moment.

Audrey : Quand nous venons avec des questions dont il ne connait pas les réponses, il fait appel à son équipe et revient toujours concrètement vers nous. Il nous met également en contact avec d’autres entrepreneurs. Cette mise en réseau grâce à des structures tel que Groupe One est un super point positif.

Que donneriez-vous comme conseils à des futurs entrepreneurs ?

Dominique : Je leur conseillerais d’être curieux de ce que font les autres. C’est facile de rester dans son projet, son secteur mais c’est important de voir ce qu’il se passe ailleurs. Je leur dirais aussi d’avoir un coach pour s’ouvrir vers l’extérieur, d’avoir beaucoup d’énergie et de ne jamais laisser tomber.

Un autre de mes conseils serait de trouver un partenaire pour être à deux. C’est motivant.

Audrey : Pour ma part, je conseillerais de bien s’entourer avec des personnes bienveillantes et réalistes qui sont présentes quand ça va bien mais aussi quand il est temps de se poser les bonnes questions. Et puis essayer ! Cela ne sert à rien d’être parfait, il faut se lancer. Je pense aussi que se faire plaisir est essentiel !