Marin d’audace
Très prochainement, notre collègue, Marie-Amélie se lancera dans la folle aventure de La Mini-Transat 2019. Le défi? Traverser l’Atlantique sur un voilier de 6.50m, en solitaire, sans assistance ni communication avec la terre. Une aventure audacieuse, à l’image de chaque porteur de projet qui lance son entreprise durable, surmontant courageusement les obstacles ! Quelques jours avant son départ, Marie-Amélie se confie sur son parcours et ses appréhensions.
• Qu’est-ce qui t’a poussé à te lancer dans cette aventure?
Dès l’âge de 10 ans, j’ai découvert la Bretagne à bord de mon petit voilier. A l’époque, j’étais fière comme un paon d’avoir gagné mon poids en artichauds lors d’une course ! C’est aussi l’époque où je suis tombée amoureuse de la Bretagne. Etudiante, je passais mes étés au centre Adeps de Péronnes à enseigner la voile à des jeunes. Après 3.456 tours du lac, j’ai eu envie de mer. Je suis alors devenue skipper bénévole sur la Mer Gaspard, le voilier de l’ULYC (club de voile de l’UCL).
En 2017, j’ai assisté au départ de la course Mini Transat. C’était imprévu que je me retrouve-là-bas, ce fut un superbe spectacle qui m’a beaucoup touché ! Entendre les histoires de participants et voir 80 bateaux partir vers l’ouest m’a fasciné.
Je me suis renseignée sur leur parcours et je me suis rendue compte que moi aussi, j’en étais capable en fait ! L’idée de se lancer à la fois dans une nouvelle aventure entrepreneuriale et de pouvoir devenir marin expert a concrétisé mon projet. Ces deux dernières années d’expériences en mer m’ont énormément appris, tant au niveau de la gestion électronique, que des connaissances en météo.
• Qu’est-ce que tu appréhendes le plus?
Je ne suis pas habituée à une pression aussi intense. Ce que je redoute le plus ce sont les éventuels problèmes un mer, comme mon bateau qui toucherait une baleine ou un container et qui causerait un trou irréparable. Cette situation me forcerait à abandonner la course.
Pour finir, une de mes grandes appréhensions est celle d’être seule, coupée du monde, surtout pendant la 2ème étape où je ne croiserai personne pendant 18 jours !
• De quoi te réjouis-tu le plus ?
Vivre une aventure folle, extraordinaire pour ensuite arriver en Martinique et siroter un bon verre de rhum !
• Comment peut-on te suivre pendant la course?
Sur le site de la Mini Transat, un lien est disponible pour accéder à la carte de l’évolution des bateaux: cliquez ici.